samedi 18 avril 2015

La pelote d'épingle - Ceclie G Cortès (Roman - one shot)

Titre  La pelote d'épingle
Auteur : Cécile G. Cortès
Edition : Édition du Chat Noir


4eme de couverture :
De nos jours, l’existence des marraines fées est bien connue. L’une d’entre elles, Violette, est missionnée à Paris pour réunir deux tourtereaux : un chanteur pour midinettes et une couturière sans le sou. Mais sur place, rien ne se déroule comme prévu : les prétendants ne se calculent même pas ! Pire, le jeune homme craque pour les charmes de la fée qui doit pour la première fois gérer un problème de taille, pour lequel elle est parfaitement incompétente et inexpérimentée : ses propres émotions.

La pelote d’épingle est une romance acidulée aux accents rock qui met un bon coup de pied au joyeux petit monde des fées, princes charmants et innocentes princesses.


Mon avis :
(vous allez pouvoir en voir tomber des critiques, j'ai du temps entre midi et deux pour les écrire et j'ai surtout du temps pour lire, dans les transports en communs entre Aix et Marseille, que je prends tous les jours)

A découvrir absolument si l'on aime :
- Les fées
- La couture et la création au sens large
- Les histoires d'amour (oui, la couverture est girly, le résumé aussi, et l'histoire aussi)
- Les histoires plus profondes qu'on croit au premier abord

A éviter absolument si l'on cherche :
- Une histoire bisounours (et oui, malgré les fées et tout le reste, certains aspect de l'histoire prennent trop au tripes pour entrer dans cette catégorisation)
- Un triangle amoureux (malgré la 4eme de couv, il n'y en a pas l'ombre d'un)

L'avis du critique :
Je vais le dire simplement, j'ai adoré cette histoire.J'ai commencé à la lire, parce que j'avais envie de légèreté. J'avais pas envie de SF ni de fantasy moyen-ageuse. Une histoire de fées à notre époque, ça me plaisait bien.
Puis autour du tiers du bouquin, j'ai froncé les sourcils. Quelque chose m'échappait, et il y avait plein de petit détails qui ne collait pas du tout avec le monde bisounours qu'on présente au début (les fées qui sont là pour préparer les Grand Amours, le destin, etc, etc).
Je ne veux pas dévoiler l'intrigue, mais à partir de la moitié du roman, j'étais scotché, et le lâcher pour travailler a été compliqué. Bon, j'ai du faire une croix sur mon sommeil ce soir-là...
Le monde dressé par l'auteur est complexe, mais cohérent, et si proche du notre, malgré la magie qui envahit tous les aspects de la vie des héros.
Et puis la pelote d'épingle... Je l'adore cette petite coquine de pelote d'épingle.
C'est la première histoire que je lis de l'auteur, et j'ai hâte de recroiser sa plume critique de notre propre société, l'air de rien.
Et la fin... J'aimerais juste lire une suite pour savoir comment les filles vont s'en sortir, et le groupe de musique et...
Bref, j'ai l'impression d'avoir fermé le livre simplement avec l'impression qu'il était encore trop tôt et que j'aurais bien aimé en découvrir un peu plus.

Et j'ai toujours un faible pour les histoires d'amitié, celle-ci n'en démord pas. Il me manque juste une petite griffe de l'auteur sur mon exemplaire... Mais je compte bien y remédier dès que je croise l'auteur ^^

Le mot de la fin : si vous croyez encore que les contes de fées ne sont que pour les petits enfants et les grand-mères, filez chercher ce bijou, et on en reparle !

(Accessoirement, c'est le 3ème roman du Chat Noir que je chronique et tous ont la note coup de cœur,  et je suis déjà en train de lire la série de la fille d'Hécate qui devrait avoir sa propre chronique bientôt !)

mardi 31 mars 2015

Avancées (mars 2015)

Un petit message rapide pour parler de mes avancées...

Correction de Chimères : peu d'avancés, quelques séances sur Antidote, mais il reste encore beaucoup à faire.
Objectif : finir pour la fin du mois d'avril et n'avoir plus qu'une relecture final au mois de mai, et envoi aux bêta-lecteurs début juin.

Ecriture du Retour : J'ai avancé, la fin semble toujours se reculer davantage, toujours plus loin. J'ai des idées assez clair sur comment conclure l'histoire, il suffit plus qu'à m'y mettre.
Objectif : finir le premier jet pour la fin du mois d'avril.

Nouvelles : J'ai totalement repris la nouvelle Telfa, et elle va être envoyé à un AT. Je n'ai pas touché d'autres nouvelles du mois. Faudra que j'améliore ça ^^.
Objectif : Une nouvelle envoyée à un AT tout les deux mois. (prochain AT qui me tente : La Route). Faire une correction d'une nouvelle OU en écrire une nouvelle pour la fin du mois d'avril

Transition : Corrections éditoriales terminées pour le premier Pénombres de la nouvelle équipe (Céline et moi).
Objectif : lancer les corrections de fond d'Eveil pour le mois d'Avril. Assurer la sortie du Pénombres.

Création de jeux / Animation : Monocellulaire, que les curieux qui lisent mon autre blog sont allés voir, a eu un développement rapide sur une demi-semaine, avant de stagner brutalement. Des plans sont en marche pour proposer Dans la boite de pétri, qui est une amélioration de cette interface de base.
Objectif : Développer (pas moi, mais je suis là en soutient, en testeuse, et en mine d'idée) et proposer des premières versions de Boites de Pétris.



mercredi 18 mars 2015

Le Retour, présentation du projet


Quel est le titre de votre prochain texte ?
Le Retour. (J'espère toujours un jour trouver un titre meilleur , mais j'ai pas plus d'inspiration)

D'où vous vient l'idée principale ?
D'une vieille discussion sur le fait que les triangles amoureux, ce soit chiant et toujours la même chose (et qu'à chaque fois, je choisis celui qui est laissé sur le coté). Et que j'aimerais une histoire où il n'y aurait pas ce choix.

A quel genre appartient-il ?
Romance (sans blague, alors que l'idée principale, c'est un triangle amoureux).
Fantasy et action aussi, forcément, parce que sinon, j'ai l'impression de m'endormir.

Si votre texte était adapté au cinéma, quels acteurs principaux verriez vous dans les rôles principaux ?
J'ai pas des acteurs en tête mais l'illustration de couverture de mon pinterest correspond à ma vision des trois personnages principales.

Quel est le synopsis du texte en une phrase ?
Quand Aoris, immortel et quiche en magie, revient sur les lieux qu'il a quitté il y a dix ans, abandonnant sans un mot femme et amant, que va-t-il se passer ?

Allez vous être publié par un éditeur ou en auto-édition ?
J'espère être publié par un éditeur quand j'aurais fait des corrections (le manuscrit n'est pas lisible par des yeux autres que les miens à la sortie du premier jet)

Combien de temps avez vous mis pour produire votre premier jet ?
Un nano (= un mois de novembre) plus quelques mois. Un nano aurait du finir... En moins de six mois, il devrait être terminé.

A quel autre livre pouvez vous le comparer ?
C'est une question difficile. Je n'ai pas d'idée de livre qui corresponde, dans mon idée à celui auquel j'aimerais que le Retour ressemble une fois terminé et corrigé.

Qui ou quoi a inspiré l'écriture de votre livre ?
L'envie de prendre les clichés à l'envers et de voir ce que je pouvais en tirer. Et aussi le fait que moi-même, j'ai tendance à la fuite très facilement, alors je peux comprendre mon personnage principal qui a fuit très loin parce qu'il ne comprenait pas ce qui lui arrivait.

Que pourriez-vous dire pour piquer l’intérêt de votre lecteur ?
Aoris se fait simplement dépasser par les événements. Ça ne vous ai jamais arrivé ? Comment réagiriez vous si au lieu d'être dépassé par les factures à payer, les clients à satisfaire, c'était votre vie même qui soit mise sur l'échafaud ? Aoris use de la seule échappatoire qu'il connait : il fuit.
Mais ça ne résout rien, et il est forcé de revenir sur ses pas. Comment fera-t-il face à ses démons ? Ou plutôt ses amours et ses suppositions sur la façon dont le monde tourne ?

mardi 3 mars 2015

Expériences trop réussies - T1 Chimère.

Quand je relis des passages d'Ayleen, je souris bêtement, où que je sois.

Par exemple, voici un passage du chapitre 1, retravaillé et re-retravaillé... On y présente Naïade, l'Arène, et les deux maîtres de l'aïkido... (qui sont aussi les deux personnages masculins et jeunes les plus proches d'Ayleen pour ce tome, et pour les trois suivants aussi...)

[...] Quand je me réveille, mes yeux tombent sur mon teddy qui diffuse une douce musique. Huit heures du matin. Il m’indique aussi que je suis seule à la maison. Même si l’on est samedi, mes deux parents sont partis travailler. Maman doit être partie pour donner son article au journal et pour les réunions de dernières minutes sur l’édition du mois. Quand à mon père, il ferait beau voir qu’il nécessite une raison pour partir au travail en week-end…
Je n’ai rien de prévu ce matin. Juste cet après-midi, la première répétition aura lieu avec toutes les personnes impliquées. Rafaelo et moi serons l’apothéose du spectacle, on dansera tous les deux pendant plus d’une heure, surtout si je maîtrise correctement la Chimère.
Bon, je me lève doucement, tout en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire en attendant onze heures que Maman revienne. Je passe en revue mes possibilités : farnienter, aller voir Naïade, ce que j’aurais dû faire depuis trois jours, regarder pour la cinquième fois l’un des rares holofilms qu’on ait à la maison ou alors réviser mes pas de danse… Je sens que la danse, si j’en fais maintenant, je vais être fourbue avant le début de l’après-midi. Je consulte rapidement la liste des holofilms auquel j’ai accès : Frankenstein, Bambi ou SH et l’ombre de Moriarty. Aucun ne me convient, je les ai trop vus. Je devrais en réclamer d’autres à Maman. Le farniente ne me réussit pas et puis l’envie de voir Naïade, mon professeur particulier, me taraude.
D’un pas décidé j’entre dans la cuisine pour me faire un rapide repas. J’ouvre le frigo pour prendre le pot de confiture entamée, à la framboise, mon préféré, et coupe une large tranche dans la miche de pain frais. Mon regard se fait attirer par la boîte en fer forgé posé négligemment sur un coin de la table. Elle est remplie, je le sens ! Une feuille volante, scotchée dessus m’indique « Pour ce soir. Ayleen, pas touche ». L’écriture en patte de mouche de mon père est bien reconnaissable. Et c’est bien là les seules discussions agréables avec mon père. Celles qui ont lieu dans la cuisine, à propos de la nourriture. Bien sûr, Maman apprécie un bon repas, la sensation de satiété, mais sans le goût que j’ai développé pour la « cuisine de chez nous », dixit mon père. D’après lui, c’est une caractéristique familiale, et il reconnaît soi-disant sa sœur dans mes goûts.
Je soulève rapidement le couvercle pour laisser échapper un hurlement de joie. C’est bien ce que j’avais deviné : des beignets d’Ilstar ! Je joue un moment avec la volonté de juste m’empiffrer et d’ignorer royalement le message, mais je me retiens difficilement et préfère quitter la cuisine avant de revenir sur ma décision. Je descends au sous-sol et m’installe dans le fauteuil. Je règle tous les appareils, et quand le déclic s’enclenche, je ferme doucement les yeux. Quand je les rouvre, Naïade me fait face, pour me proposer une activité, comme à chaque fois.
« Alors, que veux-tu faire ? Tu as le temps de faire une unité complète de physique, tu es un peu en retard dans ce programme, et Thomas m’a dit qu’il était important pour ton futur…
— Ah, non, pas de physique ni de chimie.
— Mathématique, alors ? Sinon, tu as encore quelques unités à rattraper en Histoire. Comme on est samedi, c’est aussi le jour où l’Arène est ouverte, et tu peux y affronter les autres apprentis, ou simplement assister aux combats. »
Histoire ou Arène ? Je ne mets pas longtemps à finir de choisir. Après tout, j’ai tous les autres jours pour avoir cette leçon d’histoire… Mais ce n’est qu’un jour par semaine que je peux assister aux combats de l’Arène. Sitôt que ma décision est prise, le décor s’efface doucement pour laisser voir une salle aux multiples portes. Sur chacune d’entre elles, il y a un panneau comprenant deux informations. La discipline et le nombre de personnes en lice.
Je me dirige naturellement vers la discipline que j’aime le plus, l’escrime. Déçue, je remarque rapidement que personne n’y combat. Je continue le tour pour découvrir la plus grande concentration dans la discipline de l’aïkido. Je ne connais que très peu ce sport, mais poussée par la curiosité, j’entre dans la porte. On me propose alors de participer ou simplement d’assister au spectacle. Trop ignorante, je choisis la solution de lâcheté et passe du côté des gradins. Cinq silhouettes humaines sont sur le tatami, mais seulement deux sont engagés dans une sorte de combats qui semble particulièrement chorégraphiée. Aucun coup ne touche l’autre. Ils sautent, se tournent, font valser leurs partenaires. Comme de coutume dans l’Arène, je ne distingue pas du tout le visage des participants, seulement leur avatar. Des deux qui combattent, le premier a des ailes blanches d’ange qui semblent très douces au toucher, tandis que le second a une peau si pâle qu’on la croirait bleutée, et je distingue difficilement des oreilles de chats ainsi qu’une longue queue qui lui confère une silhouette plus féline qu’humaine. Quand il se retourne et me fait face, je sursaute à l’intensité de ses yeux de félins, et plonge mon regard dans le sien, entouré d’une vague verte.
Un message se matérialise à mes côtés.
« Pourquoi ne viens-tu pas sur le tatami ? Il y a aussi des débutants, tu ne seras pas ridiculisé. Il est dommage qu’aujourd’hui, des personnes restent dans les gradins ! »
Quand je relève le regard sur le combat, je vois l’ange aux ailes si blanches mettre à terre son adversaire avant de sursauter pour me voir. Dans ses yeux si clairs, j’ai l’impression de reconnaître Rafaelo. Puis l’impression s’en va, tant qu’il s’éloigne de sa prise. À ce moment-là, je vois ce que je n’avais pas remarqué avant : tout son côté droit est remplacé par une machinerie, ce qui lui donne en fait une allure saccadée. D’un enfant du paradis, ainsi enveloppé, il me semble plutôt surgir des antres de l’enfer.
Machinalement, je joue avec le papier qui peu à peu se désagrège entre mes doigts. Hésitation. J’y vais ou pas ? Finalement, un regard au garçon félin me décide. Je sors des gradins pour venir de l’autre côté. Avant d’entrer dans la salle où sont les autres, mon regard tombe sur un miroir me renvoyant ma propre silhouette. Celle d’une fille à la peau noire, et aux cheveux crépus. Moi qui dans la vie de tous les jours ai la peau pâle des habitants de Sarreson, et les cheveux lisses et châtains de ma mère. Mais ce n’est pas ma mère qui m’a inspiré cet avatar, mais l’ombre qui me protège, mon ange gardien, comme je l’appelle. Bien loin de la blancheur immaculée de la créature de métal que je vais croiser dans la pièce.
Finalement, j’ose franchir les derniers pas. Nous sommes six maintenant. Et l’homme félin prend en charge une sorte de cours. Mes yeux ne se lassent pas de suivre chacun de ses mouvements, et je détaille parfaitement ce qu’il fait. Quand il a fini d’exposer le mouvement, il s’adresse à moi, et je m’approche. Il me demande de l’attaquer. Je n’ose rien faire, il dégage trop de prestance pour que je puisse faire le moindre mouvement contre lui.
Dans ceux qui sont restés à assister, l’ange de métal rit d’une manière supérieure. Il m’agace. Il ne me croit pas capable de le faire, c’est ça ? Je vais lui en remontrer à ce moins que rien qu’il n’y a pas besoin de se faire augmenté par des machineries pour être capable d’attaquer. Mon coup part rapidement. Ce n’est pas celui auquel l’homme félin s’attendait, je le lis dans ses yeux. Il se jette à terre et mon coup part dans le vide. Je ne comprends pas. J’étais devant lui, et le voilà derrière moi. Prêt à donner un coup fatal, et je m’apprête à lui céder ma victoire, et me tends en prévision du coup prochain, mais rien ne vient. Puis, un contact léger sur mon omoplate. Il me repousse doucement du plat de la main. Et avec un sourire qui transcende ses yeux félins, il me fait comprendre qu’il attend encore mon attaque. Autour, les autres disparaissent. Je ne vois plus que lui et son sourire contagieux. Mon cerveau refuse de réfléchir, et comme dans la danse hier, il effectue des gestes que je ne calcule plus. Il obéit à un instinct supérieur auquel je ne peux que me plier.
Et encore une fois, je me retrouve acculée, et lui, de proie il est devenu chasseur. Je prends conscience que depuis le départ, c’est lui qui maîtrisait tout. Une vague d’admiration m’envahit. Soudainement, il me renvoie vers le bord du tatami. Sans douleur, sans déployer la moindre force. Il ne m’a presque pas touché. Et j’en suis... un peu désappointée. Il fait signe à l’ange mécanique qui le rejoint rapidement, en me souriant de manière supérieure.
Moi, je regarde simplement mes mains, là où il m’a touché. Ou sinon, le combat qui reprend. Ou plutôt une danse. Esquive et provocation. Je réponds trop vite aux provocations, cela a toujours été mon point faible. Dans cette discipline sur la maîtrise de soi, cela se révèle encore plus vrai.
Je vois ce que je ne pouvais pas distinguer du haut des gradins. Leurs gestes ne sont pas chorégraphiés. Leurs yeux ne se regardent pas, comme si l’autre ne représentait rien. Et certainement pas une menace. Leur concentration peut se sentir dans chacun de leur trait et je sens qu’aucun de leur geste n’est inutile. Instinctivement, je sais qu’ils sont les meilleurs d’entre nous dans cette discipline, mais aussi que l’homme-félin est le véritable maître. L’ange n’est qu’un apprenti. Il lui manque encore cette étincelle, cette aura que son ami possède. Comme un pantin sans âme, ses gestes sont parfaits, mais mécaniques et brusques. Finalement, peu à peu, les spectateurs se défient entre eux. Je reste seule, assise à genoux. Le « professeur » revient vers moi et me sourit. Je me retrouve entre les deux belligérants et à eux deux, j’apprends quelques gestes avant que l’horloge centrale ne me rappelle à l’heure. Je termine la séance, partagée entre la déception que ce soit déjà terminé et le soulagement de quitter l’atmosphère très tendue entre mes deux professeurs.
Quand j’émerge de la salle de l’Arène, Naïade prend gentiment des nouvelles pour savoir comment cela s’est passé. Quand je lui raconte le combat, une expression de pure surprise s’abat sur ses traits.
« Ils vous ont envoyé un message ? Mais je n’ai rien vu passer dans les logs ! »
Elle me confirme quand même que l’homme-félin et l’ange mécanique, comme je les ai dénommés dans ma tête, sont les maîtres incontestés du dojo d’aïkido. Même si, d’après ce que j’en ai vu, le premier est bien plus compétent que le second.


Et la prochaine fois, ce sera un extrait du Retour, que je vous offrirais ! N'hésitez pas à me laisser des commentaires, comme cette partie n'est pas allée en bêta-lecture, pour l'instant.

vendredi 27 février 2015

Avancées (février 2015)

Alors, la dernière fois que j'ai fait un point sur mes avancées sur mon blog c'était... l'année dernière ! Non, même avant, en septembre 2013...

Romans :

=> Expériences trop réussies : Quand une jeune fille découvre que son monde est différent de ce qu'elle imaginait. Que son histoire est aussi très différente de ses voisins, ou de ce qu'elle croyait...
La Chimère (T1) s'approche de la fin des corrections (corrections de fond à priori terminés. Je retouche la forme avec Antidote)
Les tomes suivants auront une grosse partie de corrections et je m'y attellerais quand la Chimère sera partie chez les éditeurs voir si l'herbe est plus verte ailleurs

=> Les enfants d'Ellinao : Quatre enfants/adolescents sont propulsés dans un monde en pleine guerre civile après avoir grandi sur Terre. Les catastrophes sont obligés de débarquer...
Toujours en pause devant la tonne de travail (je suis arbitrairement à la V5). Mais j'ai de plus en plus envie de le dépoussiérer.

=> Mort Sans Souvenirs : Une jeune femme, Anna, se découvre des souvenirs de vies antérieurs  alors qu'elle vit la première année loin de ses parents, à New York. Là elle y rencontre deux personnalités très importantes, qui pourraient décidé de son futur, mais aussi de son passé.
Je suis toujours aussi fière de la première partie de cette histoire, mais la suite est juste à balancer et à reprendre. J'espère que cette année, j'aurais le courage de m'y remettre.

=> La Corporation du Dragon : Elsa termine sa thèse par une présentation en grande pompe, notamment devant le fondateur de l'informagie, qu'elle a toujours idolâtré. Malheureusement pour elle, il semble levé d'un très mauvais pieds et lui ferme "à tout jamais" les portes de son rêves, assurant que jamais, lui vivant, elle ne pourra travailler à la Corporation du Dragon. Mais heureusement, cette rencontre n'est pas la dernière fois qu'elle croise la route du taciturne Theirn Deschanels.
Plan de corrections écrits, yapluka. C'est ce qui reste à faire, corriger. Le premier jet est sympa, mais se focalise trop sur l'histoire d'Elsa, et pas assez sur ses soeurs (pourtant, elles sont aussi importantes qu'Elsa). Et du coup, il y a une grande partie à ajouter...

=> Le Retour : Dix ans après être parti sans un mot, Aoris (Aurélien) est forcé de revenir au grand jour. Ses enquêtes l'emmène à s'interroger en profondeur sur ce qui s'est passé dix ans plus tôt... Mais aucun de ses fantasmes ne le prépare à la nouvelle que sa femme et son amant se sont passés de lui, ensemble. Mais qui peut-il blâmer autre que lui-même ?
Toujours en cours d'écriture, et je suis toujours un peu partagée sur la fin (notamment ce qu'il advient des méchants et la forme du happily ever after). Mais j'aime trop les personnages et je compte bien le finir, dès que j'ai le temps devant moi pour faire le point sur l'intrigue...

Nouvelles :

=> La promesse du Crépuscule : Lilliane/Boris (si vous savez pas ce que ça veut dire, vous en faites pas, c'est juste un couple emblématique, apparaissant notamment dans Les Enfants d'Ellinao, qui a un certain pattern que je reprends souvent) en mode bas-fond/show-business.
En cours d'écriture (ou alors on considère que c'est une réécriture, vu que c'est à la base de la fanfiction que j'ai écrite sur les acteurs de Twilight, mais que j'ai repris dans un monde beaucoup plus sombre et moins bisounours. (démarré en atelier d'écriture, l'année dernière)

=> Al louarn : fantastique med-fan dans l'univers d'Ellinao. Avec une renarde, et du breton...
Je ne sais pas si un jour je parviendrais à écrire une version correcte de cette histoire. Pour l'instant, je dois en être à la quatrième version, et elle est à recommencer, comme elle ne me convainc pas... Je pense qu'avant d'en être vraiment contente je devrais faire beaucoup plus de recherche historique que ce que j'ai fait jusqu'à présent

=> Oiseau de malheur : Quand l'inattendu prend la forme d'une jeune métisse perdu dans le monde actuel, entre passé de sa mère, culture de son père et celle de son pays d'adoption. Le tout avec des métamorphes, sinon c'est pas drôle.
Elle est en cours (beaucoup de projet en cours, hein ^^) de restructuration. Parce que j'aime beaucoup l'idée, mais que la forme actuelle ne la met pas à son meilleur avantage. Mais elle reste en mode 2eme personne.

Fanfiction :

=> Serpentins (https://www.fanfiction.net/s/8475222/1/Serpentins) : fanfiction de longue haleine, qui me tient à coeur, dans l'univers d'Harry Potter. Et pour lequel j'ai pas écrit un chapitre depuis quasiment un an. Et qu'il faudrait que je m'y mette.

=> Les Ruines de l'Ancien Monde (https://www.fanfiction.net/s/10524691/1/RAM-1-L-Appel-des-Lames) : fanfiction dans l'univers d'Harry Potter, qui emprunte aussi pas mal à Tad Williams et à son Arcane des Epées. Quand elle sera fini, elle roxxera du tonnerre. D'ici là... heu... et bien... elle est en cours, comme un nombre incalculable de mes projets...

=> Malédiction de Swann (https://www.fanfiction.net/s/10169994/1/Mal%C3%A9diction-de-Swann) fanfiction dans l'univers de Twilight. La toute première que j'ai voulu écrire. Et que j'ai à moitié abandonné. Mais à moitié seulement, hein ^^

(il y en a d'autres, mais j'ai pas envie de les considérer comme des fic en projets en ce moment... Soit parce qu'elles sont finis, soit parce que je veux pas m'y mettre maintenant. Et je peux pas me mettre à détailler toutes mes fanfics, il n'y aurait pas de fin...)

Autres projets :

=> Banques Asrian : Trop graphique pour une nouvelle, je vais tenter de le faire passer en mode scénario et tenter de voir comment ça fonctionne pour lui. Mais c'est dans un objectif lointain que je n'ai pas plus creusé pour l'instant.

=> My father : c'est en anglais, déjà. C'est un peu dans le même genre, j'essaye d'autre support. Celui-ci est plus de l'essai "bénévole" étant donné que je ne pourrais jamais récupérer de droits dessus, mais le challenge me plait et permet que je bosse mon anglais.
En gros, le but c'est de faire une histoire par dialogue (plateforme Episode, par pocketgems) avec des informations scenique. (et en anglais, vu qu'il n'y a pas de lectorat francophone. Pas de lectorat pour quoi que ce soit d'autre que de l'anglais, d'ailleurs)...

jeudi 26 février 2015

Animae - L'esprit de Lou - Roxane Dambre (roman, Tome 1 sur 4)

Depuis le temps que je dois faire cette chronique, il est temps que je m'y mette.

Titre : Animae - L'esprit de Lou (T1)
Auteur : Roxane D'Ambre
Editeur : Editions de l'Epée (Numérique only) / Edition J'ai lu (papier only)
Quatrième de couverture :
"Je m’appelle Lou, j’ai 20 ans, et dans quelques heures, je vais m’installer dans les bureaux de la DCRI, les services secrets français.

Mon job ? Officiellement, consultante au département de recherche sur l’inexplicable. Officiellement. Parce qu’en réalité, je traque une bizarrerie qui rôde dans la nuit parisienne, un truc que je n’ai pas encore cerné, mais qui fait hurler de rage mon instinct de panthère.

Oh, je ne vous ai pas dit ? Comme tous ceux de ma race, ma vraie nature est animale, et je me transforme à volonté. Nous, les Daïerwolfs, formons un peuple très puissant, mais contraint à se cacher des faibles humains. Enfin, faibles... pas tous. L’officier qui m’a recrutée, le capitaine Sylvain Levif, pourrait me vaincre d’un seul regard tant il me plaît ! À cette heure, je n’ai pas encore décidé si cela va rendre ma mission plus agréable ou plus compliquée. Ou les deux. Et zut. Pourquoi ces choses-là n’arrivent-elles qu’à moi ?"

Une vraie découverte que cette jeune femme débordant d’énergie et d’humour, dotée d’un sens acéré de la répartie, capable de ronronner avec son amoureux comme d’arracher la gorge de ses ennemis. On a hâte de lire la suite de ses aventures...

Avis du critique :
Miaou ! Cette Lou nous emmène sur la face cachée de la Capitale. Une double(triple?)-vie, une romance avec un chef des services secrets trop craquants, Depuis le temps que je devais faire cette chronique, la voici.
J'ai lu (dévoré) cette enquête, il y a déjà un moment, mais je me souviens de la fraicheur de l'histoire, de cette Lou, qui joue à des jeux vidéo où il faut dégommer des aliens pour être recrutés comme agent secrets.

J'ai adoré son innocence, et qu'elle reste aussi ... sans aucun soupçon sur l'intrigue générale. (je ne veux pas trop en dire pour ne pas gâcher la surprise). Elle n'a aucune idée de ce qui se trame autour d'elle, et nous non plus, on est pris dans l'histoire, dans cette ambiance un peu folle et un peu étrange.
Parce qu'on se demande bien ce qui se passe dans cette histoire, et si le secret de l'héroine est sauf ou s'il est en danger...

Mais l'un des autres moments que j'ai adoré dans cette histoire, c'est le passé des autres agents secrets.
Et mes préférés, c'est la relation entre "Sylvain" et son second. Parce que c'est juste trop mignon.
C'est l'une des choses que j'ai le plus aimé dans cette histoire.

L'intrigue en elle-même, elle est peut-être un peu classique, peut-être un peu cliché. Je l'accorde volontiers. Mais ce n'est pas ce qui est important dans cette histoire. C'est plus la légèreté, la relation entre les personnages et surtout, le personnage de Lou. Et Sylvain, aussi un peu (et son second !)
Les scènes d'actions (parce que les agents secrets ne restent pas vingts ans derrières leurs ordi à faire mumuse sur des jeux d'extra-terrestres) sont enlevés, dynamique, et renforcent encore l'impression de légèreté et de fraîcheur.

Le coté fantastique / urban-fantasy est très sympa, avec surtout la relation de Lou et de son meilleur ami (qui prend des fois le rôle de petit frère trouillard qui fait preuve à certains moment d'un courage assez monumental) ou de sa relation avec sa mère (quoique c'est surtout dans le tome suivant qu'on voit Aigle)...

A lire si vous aimez :
-> le second degré
-> la fraicheur du premier amour (même si elle est super intelligente, ça donne pas direct bonne compréhension des relations humaines)
-> les jeunes femmes un peu capable de prendre soin d'elles. (Voir de prendre soin de leur chevalier servant)
-> les inventions loufoques qui ont toujours un intérêt ... ou pas toujours. (Ah, Arthur, c'est tout un personnage !)

A évitez si :
-> vous voulez une lecture sérieuse. Relachez tout de suite Lou et ses amis, c'est clairement pas pour vous
-> Vous êtes allergique aux panthères. Sisisi. C'est très important.

Même si je l'ai lu il y a longtemps, il reste très présent à ma mémoire, comme l'un des coups de coeur de 2013 (oui, je sais, je suis lente à écrire les chroniques ^^).
Il est paru depuis quelques mois en format poche, chez J'ai lu. 

jeudi 19 février 2015

De la complexité de l'original -- coté éditorial ou pas

Bon, je n'ai pas été très active sur ce blog depuis plusieurs mois. Ceux qui me connaissent savent au moins l'une des multiples raisons, toutes surtout personnelles.

Je voulais parler aujourd'hui de l'utilité d'être original quand on envoie un texte qui va se faire selectionner. C'est un trait générique, mais le fait d'avoir lu une liste ce matin (les histoires à ne pas écrire, parce que déjà trop vue et trop surfaites), m'a rappelé une histoire ancienne de chocolat et de gâteau. (spéciale dédicace à ceux qui reconnaîtront ^^)

Je ne vais pas en refaire un remake, ni répéter les histoires que je ne veux pas lire, parce que ce serait faux. La preuve, c'est que je passe plus d'une heure par jour à lire sur les plateformes d'échange "gratuit" que ce soit de la fanfiction, ou sur ma nouvelle trouvaille, Wattpad.
Je ne suis donc pas fatigué de lire des horreurs où l'orthographe française est malmené par des gamines de treize ans (et des fois des hommes et des femmes beaucoup moins jeunes).
Je ne suis pas fatigué de lire des histoires "naïve", ni remplie de cliché.

Je ne sais pas pourquoi je continue de lire, en poussant des soupirs devant les "j'été chez mes parents à dormirent." Honnêtement, je ne sais pas. Mais il y a quelque chose qui m'accroche dans ces histoires. Une sorte de prise au tripes.
Je sais en générale comment ça va finir. C'est facile. Mais c'est pas ça qui est important.

Ce qui est important, pour moi, c'est qu'il y a du ressenti dans ce que je lis, c'est pas du recraché. Il y a quelqu'un qui a été passionné, qui a vécu son histoire comme il pouvait. Qu'elle a été écrite avec des tripes.

Mais ce que j'autorise en temps que lectrice, je ne me l'autorise pas, ni en temps qu'auteur, ni en temps qu'"éditrice" (ça me fait vraiment bizarre d'écrire ce mot associé à moi).
Un texte qui me touche juste parce qu'il est vrai ne sera pas retenu pour un appel à texte. Pas s'il ne fait que ça.

Parce que ça veut dire qu'il y a trop de travail derrière. Ca veut dire qu'il a toutes les chances aussi de perdre cette innocence avec les montagnes de travail qui attendent.

A l'inverse, un texte dont la prose ne m'a pas touché plus que ça, mais qu'à la fin, je suis restée interloquée, genre WTF ? Là, oui, il y aura une opportunité. Parce que j'ai été surprise, parce que je ne m'y attendais pas, mais que ça répondait parfaitement à la demande de l'AT.
(Non, je ne pense pas à un petit texte qui s'est rajouté à la fin de l'AT Eclosion, pour Transition, j'y pense pas du tout, pas du tout, du tout...)

Maintenant, après le recul que j'ai, et ma maigre expérience (2 AT où j'ai eu droit de vie ou de mort sur les textes, pour chez nous, c'est pas immense), je crois que le plus important, dans l'histoire pour répondre à un AT, c'est de ne pas oublier de se démarquer des autres.
Répondre au sujet tout simplement, c'est pas assez. Surtout si le thème c'est "éclosion". Raconter l'histoire d'une bêbête qui éclot, c'est mignon, mais, pensez au nombre de texte qu'on reçoit. On en a recu 25 pour cet AT. Vous voulez vraiment savoir le nombre qui racontait juste l'éclosion d'une petite (ou grosse) bêbête ?
A vue de nez, la moitié.
Et ceux que j'en ai retenu ? Celui du WTF. Les autres, j'ai oublié, mélangé toutes les bêtes ensemble, les fées, les dragons, les humains qui naissent...

Pourtant, tous ces textes, j'ai pu les apprécier. J'ai pu même les aimer et vraiment être à fond dedans. Enfin, j'aurais pu si je les avais lu sur Wattpad.
Mais j'avais un filtre enclenché.

Pour ceux qui me connaissent, j'ai écrit plus de romans achevés que de nouvelles. J'ai du mal avec le format court, et avec la réécriture. Et avec la réécriture de textes courts... J'aime la complexité, et j'aime compliquer les intrigues et les niveaux qui s'emmêlent. J'aimerais jouer avec mon lecteur, jusqu'à ce qu'il ne sache plus ou donner de la tête.
J'ai participé à seulement deux appels à textes, dont un concours public. J'aime profondement les deux nouvelles que j'ai écrites pour ces occasions. Et j'essaye souvent de comprendre si c'est juste que je ne suis pas assez mature pour l'écriture qui a fait qu'elle n'ont pas été sélectionné ou si c'est la faute à pas de chance.
J'aime pas penser à la faute à pas de chance. Parce que ce n'est pas quelque chose sur lequel je peux influer. Tandis que si je parviens à comprendre ce qui ne va pas dans ma narration, je peux l'améliorer...

Etre à la fois du coté auteur et éditeur en même temps est un exercice fascinant, je trouve. J'essaye toujours de comparer mes textes à ceux qu'on élimine d'un seul regard, ou ceux pour lequel on hésite plus longuement. Mais je crois au fond de moi que je sais très bien que l'un comme l'autre était de ceux qui ont été mis de coté tout de suite. Hors-sujet, trop compliqué et incompréhensible.

C'est un équilibre compliqué de ne pas faire la même chose que tout le monde, mais de ne pas partir complètement en live non plus.


Au final, on en revient à cette histoire de chocolat. (et là, je vais clairement expliquer pour que tout le monde puisse suivre). C'est toujours une histoire de dosage.
Un gâteau au chocolat, on peut y mettre des poires ou des amandes. Mais appelle-t-on toujours ça un gâteau aux chocolat s'il y a tant de choses qu'on ne distingue plus le chocolat dessous ?
D'un autre coté, le chocolat, c'est ce que tout le monde va mettre, c'est ce qui est requis par l'AT, mais c'est aussi les poncifs du genre, les clichés.
On veut un gâteau au chocolat. C'est ce qui est demandé par l'AT.
Les trois quartiers de pommes ou de poires, c'est de l'originalité, qui reste dans le thème. L'idée du soufflé au lieu du fondant habituel, c'est une autre forme d'originalité. (après, c'est pour continuer la métaphore gourmande, parce que je sais pas du tout ce que donnerait un soufflé au chocolat).
Mais si on se retrouve avec une tarte au pomme, avec quasiment pas de chocolat, on ne répond plus aux consignes.
Si on se retrouve avec un une tranche de rôti recouverte d'une sauce au chocolat amère, comme ils aiment, notamment au Mexique, on n'est plus non plus dans le "gâteau" au chocolat. Mais ce sera très original.

La tarte aux pommes, c'est ceux qui sont hors-thème. Mais elle peut être délicieuse, hein !
Le roti, c'est ceux qui sont hors ligne éditorial. Eux, ils sont moins aimé... tout de suite, parce que ça donne l'impression qu'ils ne cherchent pas à savoir ce qu'on attend. Ou qu'ils n'ont pas de jugeote.
(Comme envoyer des textes érotiques pour une collection tout public, y compris petite enfance... Désolé, ça passe pas)

Et après ils restent tous les autres.
Les cinquantes fondant au chocolat, le soufflé, les gâteaux plus étranges, et des fois, il faut le reconnaître, raté.
On ne sélectionne pas dix fois un fondant. On va selectionner le meilleur, celui qui est presque pas un fondant. Celui qui a des épices pour relever le gout, où une forme particulière (comme des triskels ? Okay, j'arrête les private joke)
Alors, si vous devez faire un gateau au chocolat, vous précipitez pas sur la première idée qui vous vient. Surtout pour un concours où on sélectionnera le meilleur.

Bref, sur ce mot de la faim, je vais chercher à manger...
Parce que ça creuse d'écrire des articles qui parlent de gâteau à longueur de temps...
(et je vous promets d'être un peu plus présente sur mon blog, sisisi, c'est pas une parole en l'air, j'ai des milliers de chroniques en retard...)